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J’ai vu – log

J’ajouterai que ne pas payer cher pour 200 000 épisodes et films alimente l’illusion que la culture ne doit pas être chère. Certes, il y’a un problème éthique d’ouverture à la culture et d’accessibilité. Mais les films Disney ou Netflix sont les plus coûteux qui soient au monde. C’est une posture qui est bien peu en adéquation avec les petits prix. Payée 7€99 par mois ou un peu plus, en pensant rétribuer décemment l’entièreté des artistes, ingénieures, auteurices et techniciennes qui œuvrent pour que de gro blockbuster existent, c’est oublier que derrière un blockbuster subsistent les noms du générique dans des œuvres plus confidentielles et toutes aussi importantes.

On refuse aujourd’hui de regarder des publicités. Moyen qu’avait trouvé une chaîne de télévision pour subvenir à l’achat de son catalogue.

De même, l’industrialisation des films et séries à la « Netflix » alimente constamment une frange contestataire et libertarienne, adepte du tout gratuit et du piratage. C’est que la situation est telle, qu’il est peu envisageable aujourd’hui qu’un film ou une série soient gratuits. Si l’industrie était institutionnalisée et subventionnée à 100% par l’argent public, ces questions n’auraient pas lieu d’être. Or, elles le sont parce qu’aucun État n’est capable de soutenir une culture dans sa pluralité et sa diversité.

Comment faire alors, pour avoir accès aux films et aux séries et que la démocratisation continue ? Que des valeurs soient transmises à travers le cinéma ?

Est-ce réellement Netflix qui engendre cette démocratisation ? Elle avait déjà été effectuée par la télévision avant, que nous payions chèrement avec nos impôts du temps de la taxe audiovisuelle. La démocratisation existait aussi du temps de la location des films, du temps où regarder un film, ce n’était pas « tous les soirs », ça n’était pas allumer en boucle son application pour bingewatcher un opus. Du temps où vous enregistriez sur VHS librement.

Aujourd’hui, il est possible d’y revenir. Vous aimerez ainsi sûrement mieux ce que vous regardez.

Quelques trucs bien apportés par les plateformes :

  • Des franchises intéressantes
  • Des films et séries indépendantes mises en avant
  • Plus de diversité à l’écran
  • Des durées originales (30min / 10min / 60min)
  • Le retour à une vraie école de l’adaptation et du scénario
  • Des formats innovants

Sauf que tout cela existait AVANT les plateformes qui n’ont fait que souligner ou réinvestir l’existence de ces formats / trouvailles, etc. et les démocratiser.

D’ailleurs j’ai des astuces anti-Netlix

J’avais même fait plusieurs billets de blog à ce sujet. Voici mes alternatives :

  • Je lis mes anciens dvd et j’achète des DVD d’occasion ou neufs. Je retrouve ainsi le plaisir des bonus, des films commentés et des lots de DVD à 0,25€ l’unité.
  • J’emprunte à la médiathèque, des films, des documentaires et des séries ainsi que des CD.
  • Je m’abonne à des plateformes moins connues. Celles qui mettent en avant des films plus obscurs, mais souvent intéressants à voir. En ce moment, je suis abonnée à La Cinetek (4€99 par mois) et à Tënk (1€ le premier mois, abonnement réduit pour les précaires).
  • Je vais au cinéma. Wesh. C’est déjà ça.
  • Je regarde les films en accès libre sur France TV, TV 5 monde, Arte, Arte, etc. À la télé quoi.

Biais

J’ai pris mes bi-ais pour mes vacances.

Je sais. C’est orienté.

J’ai commencé à écrire les premières pages d’un futur livre. 📕 oui, bin j’ai beaucoup de projets éditoriaux sur le feu. 🔥 Dans 60 ans, quand je serai décédée, vous y aurez accès. Sauf si la terre brûle. 🥵

Je suis épuisée. Dépressive. J’ai faim. Pas faim. J’ai chaud. Pas chaud. J’ai un nouveau sac et il est cool.

Vive les statuts Facebook de l’an 2010.

Pipeline de trucs cool

  • la série Hacks (US)
  • la série Liv (Norvège)
  • Le Pays aux pieds d’argile / documentaire sur Tënk (Guérande)

Dump your Trump

Photo de Lyra, Yorkshire sur fauteuil – plaid velours vert.

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