Voilà 6 mois que je n’ai pas posté personnellement sur Facebook ou sur Instagram, ni consulté les stories ou les reels ni mon fil sur mes comptes perso.
Mes règles sont :
Utiliser Instagram compte pro avec parcimonie pour quelques actualités qui peuvent faire l’objet de promotion (mais donc, certaines passent juste par le blog).
Utiliser Pixelfed à la place dans la plupart des autres cas. (Ou pas, car parfois j’oublie !)
Avoir supprimé Facebook est une des choses qui me manque le moins au quotidien.
Avoir supprimé X définitivement en décembre dernier. Je regrette le temps de la communauté pro. Elle est désormais sur BlueSky. Mais je n’y vais pas ou rarement.
Les bienfaits de 6 mois dans l’imaginaire porté par les réseaux sociaux de Facebook :
- Moins de stress pour m’informer. Pour m’informer, je me suis abonnée à plusieurs journaux dont le Monde et je lis les articles en entier. Lire lentement les articles réduit mon anxiété sociale et écologique de moitié.
- Je n’ai plus d’attaque de panique et de ressentiment envers les « autres » sur les réseaux (par exemple, je me mets moins à haïr tous les fachos de la fachosphère dès 8h du matin !)
- Je pense beaucoup moins à la comparaison. C’est bête, mais il y a 6 mois, j’avais une seule phrase dans ma tête quand j’allais mal, c’était « j’aimerais bien avoir la vie de … untel ou unetelle »
- Je suis un peu moins embêtée par mon image et mon physique. Je suis toujours réservée, et parfois super introvertie, mais lorsque je m’adapte, je deviens plus extravertie et j’ai moins de mal avec ma tête et ma personnalité.
- J’ose plus dire aux gens ce que je pense, alors qu’avant je me réservais pour mes attaques et ma colère en stories ou sur X. Ce que je trouve délétère. Bravo à moi de ne plus trop exposer ça.
- De temps en temps, j’ai quand même envie d’écrire ce que je fais sur Mastodon… mais c’est plus sain. Plus de course aux like, abonnés et à la validation.
- Comme je cherche moins la validation sociale sur les réseaux, je profite beaucoup plus de celle que je reçois IRL, en milieu pro et perso.
- J’ai quitté Facebook car je ne supportais plus que des proches m’espionnent, me jugent ou partagent des valeurs contraires à mes principes. Depuis le COVID-19 c’était devenu terrifiant. Aujourd’hui, j’accepte un peu plus que les « gens de Facebook » soient différents et partagent des valeurs opposées aux miennes. C’est la vie. On ne peut pas les convaincre mais on peut lutter pour d’autres qui en ont besoin.
- Je suis très satisfaite de ne pas savoir ce que font les autres via les réseaux sociaux. Les conversations se font autour d’un verre, par sms ou mail. Parfois même en visio. Ce n’est pas que je ne vivais pas ça avant du tout, seulement c’est bien suffisant. Pas besoin des réseaux pour s’accomplir.
- Les réseaux me servent uniquement de plateforme de promotion de ma vie pro. À termes probablement, insta pourrait disparaître.
- Je lis les avis des gens que je ne connais pas et j’écoute les recommandations de ceux que je connais sans passer par les réseaux.
Il y a encore quelques semaines j’étais tentée de regarder de nouveau les stories des proches et non proches sur mon Instagram professionnel, mais désormais j’évite. Je suis désolée pour toutes les belles stories qu’ils et elles font et que je loupe.
Je me tiens informée par les mailing lists, je lis un peu mieux les articles de journaux, je lis les journaux locaux, je discute et je fais partie de plusieurs réseaux où on se partage des bons plans. Je regarde mes messages privés sur Instagram 1 fois par semaine environ et je n’ai aucune notification.
Résultat, j’ai récupéré 1 à 2h de mon temps à scroller par jour sur les réseaux, ou à penser à comment réaliser un beau contenu intéressant, pour lire ou pour faire autre chose.
J’ai un traqueur sur Obsidian pour cocher la case quotidienne ✅ N’a pas été consulter les réseaux même Mastodon ou Linkedin.
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