J’ai vu
J’ai regardé la vidéo de Jc Lattès Qui filme dans les bureaux des écrivains et des écrivaines : ✍🏽
- Là où j’écris de Marion Séclin : https://youtu.be/I0eI8yjfFgo?si=E-jjkFDa_ozvrwkO
Dans tous les commentaires des autres vidéos, à part celle-ci des gens disent que les écrivains sont des grands bourgeois, Il est vrai que leur appartement sont immense et que leur vie n’avoir rien à voir avec la vie d’un écrivain désargenté.
Personnellement, j’ai beaucoup de livres dans mes billy IKEA donc je passe pour une grande bourgeoise lettrée. Par contre, ne vous y méprenez pas j’ai zéro Pléiade.
Grande nouvelle (pro)
J’ai une grande nouvelle mais je n’ose
Pas encore le dire ici
J’ai peur d’un contre-sort
Ou d’une malédiction
Mais disons que j’ai une bonne étoile quelque part.
Merci ma bonne étoile. 🌟
Fatigue
Donc, après l’annonce de cette grande nouvelle, je n’ai pas réussi à dormir. 💤
Je monte une nouvelle vidéo.
Reviews diverses et variées

Où atterrir ? De Bruno Latour
Où atterrir ? by Bruno Latour
3.5 / 5
Le message du début et de fin est bien, mais surnage dans un vaste charabia conceptuel pour réinventer des concepts et remplacer ceux qui prédominaient dans les ruines de la modernisation. La dissolution de concepts clés tels que « nature », « culture », « humain » ou « animal » était une bonne idée au départ, comme test ou expérimentation linguistique, avant qu’on s’aperçoive qu’au quotidien, dans le concret de nos vies et même des sciences, ils s’appliquent mal. Néanmoins, on reconnaître que Latour comme Descola sont les premiers à s’y coller. Mais que peut-être leur œuvre sera déjà obsolète dans une dizaine d’année au profit d’une écologie de la pensée bien plus radicale.
L’inquiétude d’être au monde de Camille de Tolède
L’inquiétude d’être au monde by Camille de Toledo
inspiring
4.5
« Je me suis juré, enfant, de ne jamais écrire ce mot :
racine et je tiendrai ma promesse.
C’est un mot de la consolation
pour ceux qui n’ont plus assez d’esprit pour se tenir,
se soutenir, et survivre à ce règne
technocratique et animal de la modernité.
Je ne les excuse pas. Je ne leur pardonne pas.
Tout est là, à leur portée.
Et moi aussi,
je pourrais être gagné par la peur. »
« Je veux mettre ce texte – L’inquiétude d’être au monde –
sous la paternité de deux phrases. La première est
d’Aimé Césaire. C’est une phrase qui me fait penser à
la complicité de Frantz Fanon et de Jean Améry. Ou,
plus justement, à la lecture, après la Seconde Guerre
mondiale, de Frantz Fanon par Jean Améry. Cette
phrase de Césaire tisse un lien décisif, par-delà toute
détermination ethnique. Elle est extraite de Cahier d’un
retour au pays natal. Comme il y a des hommes-hyènes, écrit Césaire, et
des hommes-panthères, je serais un homme-juif, un
homme-cafre, un homme-hindou-de-Calcutta, un
homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas… »
Extrait de
L’inquiétude d’être au monde
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un livre sur une secte aux idées n*zies
fast-paced
0.5
La théorie des constellations familiales a été créée par un homme, allemand, ancien prêtre, aux idées proches du national socialisme (les Nazis!) fondée sur le trauma familial et inventant par l’imaginaire des liens et du sens entre des choses qui n’en ont pas. La plupart des séances avec une relation « client » décrite dans le livre, ressemble beaucoup aux séances des sectes basées sur la réparation et le trauma vous forçant à trouver un dysfonctionnement familial là où il n’y en a pas ! Écouter le podcast Meta de choc pourra informer les lecteurs et lectrices de ce type d’ouvrage (épisode Psychogénéologie et constellations familiales).
La Fabrique du sexe de Laqueur
La fabrique du sexe. Essai sur le corps et le genre en Occident by Thomas W. Laqueur
reflective slow-paced
2.5
I have some reservations regarding Thomas Laqueur’s work. History can be unforgiving, even for influential historians, and sometimes their theories become outdated within a few decades. Laqueur’s central thesis has faced substantial criticism, particularly from female historians and specialists in the early modern period. Personally, I find his tone overly assertive when discussing certain historical “facts” as if they were absolute truths. Rather than offering a nuanced account of how Enlightenment thought constructed the sex dichotomy, his narrative suggests a somewhat reductive understanding of Antiquity and the Renaissance. Ultimately, he seems unable to break away from the classic historiographical divide between “Ancient times” and “modernity” — a framework that many scholars today regard as insufficient for thinking critically about gender and the historical relationships between men and women.
Christophe Colomb et autres cannibales de Forbes
Christophe Colomb et autres cannibales by Jack D. Forbes
inspiring medium-paced
4.5
Un livre très important écrit dans les années 70, qui pourtant sonne comme s’il avait été écrit en 2025. Forbes évoquait déjà l’histoire du capitalisme destructeur et de la colonisation tueuse, sous la forme du « wétiko », il parlait aussi déjà de la Palestine en des termes très justes, des femmes, des minorités, dessinant les traits des grandes religions monothéistes comme responsables de grands malheurs. La préface permet aussi de comprends pourquoi ce texte à charge a été écrit par cet universitaire. Le génocide amérindien perpétré par les États-Unis, la ségrégation, l’impérialisme US, toutes ces inventions américaines remettent à l’endroit les aiguilles de l’horloge : le cannibale passe de l’étiqueté « sauvage » à l’homme Blanc puis aux puissants mégalomanes – flanqués d’intelligence (on pense déjà à Musk). C’est toujours assez dingue de lire les textes américains qui dénonçaient déjà sans que presque rien ne change… même si des libéraux diront toujours que la situation s’est tout de même améliorée !
Proliférations de Anna Tsing
Proliférations by Anna Lowenhaupt Tsing
informative reflective medium-paced
5.0
This book literally changed my way of thinking. It is rich and full of informative facts about ecologies, ideas of the post colonial nature of cultivating earth, the invention of the imperial and colonial control of plants and the human beings working the earth. It is about the love of plants.
Joyce Carol Oates
After the Wreck, I Picked Myself Up, Spread My Wings, and Flew Away by Joyce Carol Oates
emotional fast-paced
- Plot- or character-driven? Character5.0
I’ve Read this novel in French. As usual, Joyce Carol Oates makes us believe that her story was true and intense. The way the characters are depicted changes the way we see them, love them or hate them. The end is very emotional. It’s a teenage story about death and grieving, but it’s about family, coming of age and overcoming one’s fears.
La nature existe by Renaud Garcia, Michel Blay
informative fast-paced
2.5
Ce livre est polémique avant tout mais il pose l’hypothèse suivante : des disciples de l’écologie de Latour ou de Descola, notamment des écologistes queer, tentent de faire disparaître l’idée de nature au profit d’une soit disant émancipation des êtres humains. Ils remplacement le concept de nature par « non humain » ou « écoféminisme » et certains tenants soutiennent des projets d’augmentation du corps humain (transhumanisle de Musk par exemple), que les deux auteurs prolongent à l’idée de GPA et de corps zombies (mères porteuses en état de mort cérébrale). Bien que je ne sois pas d’accord avec leur manière d’argumenter très tranchée, ils s’interrogent sur les dérives technocratiques, le solutionisme technologique, et l’ordre de la Technique. Autant de questionnement important, puisqu’on voit que l’écologie de Latour ou bien même l’écologie dite « queer » (appelée aussi déviante) sont reprises dans des discours d’extrême droite et parfois fascistes, vidées de leur sens originel mais devenu idéologies commodes pour tout le monde, justifiant le capitalisme écologique, l’humain machine comme manière de s’émanciper du carcan biologique (Donna Haraway), le contrôle du corps ou la surveillance de masse. Les deux auteurs défendent l’idée du « naturien », humain qui se pense lui-même comme la nature. Là aussi, le discours pourrait être repris par l’extrême droite. En lisant ce livre, l’on s’aperçoit que même le soin à notre planète ne vient de pas de soi lorsqu’il est pensé en matière de politique. C’est ce que les deux auteurs tentent de prouver en tout cas, qu’il existe une nature en dehors du politique. Mais leur argumentation tourne court bien des fois, comme s’ils n’avaient pas su comprendre les différentes et riches écologies vécues des nouvelles générations. Malgré cela, la question principale du livre reste importante puisqu’elle s’inquiète d’une vision écologiste capitaliste; technosolutionniste et néolibérale qui sous couvert d’émancipation des minorités autorise la marchandisation des corps dans le champ médical et l’extraction des ressources naturelles pour le bien commun (critique du CERN)…
Extinction: Une histoire radicale by Ashley Dawson
reflective sad fast-paced
5.0
Ashley Dawson rédige ici une critique des politiques de conservation et anti extinction révélant le profond racisme et le capitalisme sous jacents de ces politiques d’oubli et d’exclusion. Dawson prône une conservation radicale mais pas sans les communautés autochtones souvent victimes de la colonisation et touchées par les extinctions massives liées à l’industrie des hommes. C’est donc une puissante écologie anti raciste que propose Ashley Dawson.
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