Tassa Dans Les Myriades

20240827_dailylog

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j’ai Twitté – a h non pardon, j’ai tooté

😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭 #jenaimarredemacron

Tous les matins je bois un café et je ne sais pas si c’est vraiment bien de le faire. Je regrette souvent car je trouve ça assez dégueulasse mais j’en ai presque viscéralement besoin. 

une société de laisser faire

Et de laisser-aller. En fait, j’en avais déjà parlé dans un post de blog auparavant. Je trouve que les algorithmes sont chiants. boring as fuck parce qu’on laisse faire et on laisse venir à nous sans faire d’effort. Ainsi notre société devient une société sans effort. Avec l’IA, ça ne va pas s’améliorer. Voici ce que je pense et qui est problématique :

  1. quand vous scrollez, vous laissez aller le contenu vers vous, et certes, vous aller regarder certains profils particuliers parce que ce sont des proches ou que cela vous intéresse, mais en général, vous n’irez pas cliquer vers le profil de toutes les personnes ayant créé le contenu que vous regardez 
  2. Quand vous cliquez sur la page « recommandations » d’un site web en laissant les cookies faire que vos goûts soient respectés par l’algorithme, que cela soit sur un site de vente ou de divertissement, vous laissez faire et vous n’allez pas vous renseigner automatiquement pour chaque contenu ou produit qui apparaît à votre écran. Pa exemple, et j’avais déjà fait un article à ce sujet, la page des films faits pour vous, c’est cool, c’est facile, elle s’adapte à vos goûts, vous suggère des films semblables et ne bouscule pas vos habitudes. 
  3. Quand vous achetez ou consolez du contenu et que vous acceptez de recevoir toujours des nouvelles des choses semblables a ce que vous venez de faire, vous êtes encore dans le laissez faire. C’est facile. C’est confortable. Le contenu et les produits viennent à vous sans effort. 
  4. Quand vous likez un contenu, ou que vous scrollez dans les commentaires ou dans les avis, c’est du laisser faire. Vous ne faites pas l’effort de sortir de la page, du cadre établi, pour aller vérifier ailleurs et vous renseigner sur ce que vous êtes en train d’approuver ou de valider. Parfois, bon, certes, y a pas besoin, c’est juste une brève appréciation ou alors une appréciation inconditionnelle, et ça se comprend, mais là, je parle de choses plus complexe : vous voyez un article d’un média, ou un produit sur une page de vente, mais vous n’allez pas naviguer plus loin ou ailleurs pour confronter les opinions, les perspectives. Et ça c’est du laisser faire. 
  5. Des études ont montré que personne (sauf exception) ne cliquez vraiment sur la plupart des articles des médias. La majorité lit les titres. Pour les titres putaclic (clickbait) c’est encore pire : vous cliquez, mais vous ne vérifiez pas forcément d’où vient la source. Et vous vous laissez envahir par l’émotion. 
  6. Les GAFAM réduisent les frictions et vous empêchent de sortir de l’application (mais pas que, Netflix le fait aussi par exemple). Sur Instagram, vous pouvez désormais éditer vos photos avec du texte, croper, modifier les réglages à l’intérieur de l’application, faire des montages et créer des vidéos animées directement sans utiliser de logiciels tiers. Écraser la concurrence. Ou racheter les concurrents. C’est ce que Meta a fait en achetant il y a longtemps Instagram puis Whatsapp. Netflix quant à elle est une plate-forme qui propose désormais un catalogue de jeux vidéos pour lesquels vous n’avez même pas besoin de sortir de votre canapé puisque c’est la télécommande ou le téléphone qui gèrent la maniabilité. 
  7. Sur l’IA qui dépossède les travailleur•ses et créateur•ices https://www.lemonde.fr/emploi/article/2024/08/28/intelligence-artificielle-la-perte-d-autonomie-des-salaries-en-question_6297347_1698637.html

Sources, quelques liens : 

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