Oh la la. Mon blog est de retour après 2 mois de panne intense (à cause de trois plugins WordPress non mis à jour …)

Quelques actus
- Aucune aucune aucune
- Je rédige la thèse
- J’organise des ateliers artistiques
- J’essaye de modifier mon hygiène de vie en intégrant le renforcement musculaire à une échelle plus vaste qu’en 2024
- J’essaye de travailler sur moi-même ma petite personne parce que c’est important pour avancer
- J’essaye de suivre des habitudes saines comme bien manger, continuer de lire plus et marcher 🚶🏻
Quelques films que j’ai vus
J’ai vu … récemment :
- Clueless film d’adolescents que je n’avais jamais vu avant. Contrairement à d’autres du même genre et des mêmes années 1980-2000, tels que Easy Girl (il a mal vieilli et certains thèmes sont questionnables), Lolita Malgré moi (un de mes préférés), La revanche d’une blonde, 10 bonnes raisons de te larguer (mon préféré), Clueless est moins bon. Il est moins lissé que certains films, car il aborde les thèmes de la drogue et du sexe sans fard, il parle de la superficialité des ados et du règne de l’apparence. Toutefois, en s’attaquant à ces sujets, aucun n’est véritablement critiqué ou ne serait-ce qu’effleuré avec humour. Ce qui en fait un film cliché. Et je préfère me coltiner Carrie, en mode stéréotype de l’adolescence plutôt que Clueless.
- J’ai vu Le temps de l’innocence de Martin Scorsese dans ses premières œuvres. Le film de 1993 est ennuyeux et long à mourir, mais’ il est beau dans la manière de montrer l’amour désuet, la langueur romantique. Tout est si réfléchi, rien n’est place au hasard, quelques éléments font penser au cinéma de Scorsese plus tard : des éléments de colorimétries, la reconstitution historique, les grands panoramas, l’attention aux personnages. Il est vrai que l’histoire de base est fondamentalement inintéressante. Elle joue sur des ressorts bien connus du roman, ce qui fait que le film est une adaptation de roman, point. Ce qui sauve le film, ce sont les acteurs qui sont tous plus incroyables les uns que les autres et particulièrement Daniel Day Lewis, tellement incarné qu’on dirait qu’il date du XIXe siècle.
- J’ai vu Mandibules de Quentin Dupieux avec David Marsais et Grégoire Ludig. Si j’ai aimé la musique de Metronomy, j’ai détesté à peu près tout le reste. J’ai du mal à comprendre le cinéma de Dupieux qui se la raconte un peu. On me l’avait vendu comme le nouveau Michel Gondry, que j’adore, et c’est faux. Il est vrai qu’avec trois Francs six sous, il donne à voir quelque chose d’épuré et de farfelu à la fois, construit avec candeur et malice. Le scénario est peu intéressant alors que le pitch est génial. Je m’attendais à des références plus kafkaïennes avec la mouche. Toutefois, non, il fait de sa mise en scène quelque chose de plat et la seule singularité réside dans la façon que les acteurs ont de jouer des dialogues étranges et terriblement nuls à la fois. Mais Quentin Dupieux cherche à travailler la question du beauf et du nul et ça se voit. Peut-être trop. Ce genre plaît aux acteurs mais moins aux spectateurs.
- J’ai vu Yannick de Quentin Dupieux et comme Mandibules, je n’ai pas aimé. Mais ici le malaise est travaillé plus encore que dans Mandibules. Seul Raphaël Quenard est bon dans son rôle très flippant. On sent trop que Quentin Dupieux a voulu utiliser des références internes aux cinéphiles et aux cinéastes : la question du théâtre, de l’écriture, de la création d’une œuvre, de plaire au public et la question même de l’artiste sont posées là comme des gros pots de fleurs en plastique. Pour y parvenir il utilise le théâtre, l’artiste incompris, tropes vraiment communs à la plupart des thématiques de cinéastes qui veulent parler du septième art (Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen, Once Upon a Time de Quentin Tarantino, Babylon de Damien Chazelle, Fauteuils d’orchestre de Daniele Thomson, Vous n’avez encore rien vu d’Alain Resnais…)… ce qui en fait un film souhaitant à la fois renouveler le genre, et en même temps s’enfonçant dans quelque chose de confortable et de peu original par rapport au film d’Alain Resnais par exemple.
Je continuerai ma liste demain !
Laisser un commentaire