Mardi, j’ai pas mal lu et relu. Après un lundi lecture – que vous trouverez ici. J’ai fini par lire la quasi totalité du livre Artistes chercheurs – Chercheurs artistes (Performer les savoirs).
J’ai poursuivi la lecture de Thya dans la nuit, en suit à la page 299. C’est vraiment mieux sur la fin qu’au début. Le suspense étant à son comble, même si quelques éléments font que l’histoire paraît bancale de temps en temps, alors qu’elle ne l’est pas… c’est dommage. On s’attache plus aux personnages à la fin.
—
Après avoir peaufiné la suite du cours que je vais donner cette semaine, et la présentation que je dois faire dans pas longtemps, après avoir écumé les mails pour résoudre des soucis administratifs, j’ai fait une pause avec Kathy Reichs, autrice de la saga Bones qui suit Tempérance Brennan, une anthropologue judiciaire. Le livre s’appelle Voyage fatal. Bon, on va pas dire que c’est le thriller qui déchire, plein de choses me dérangent chez Tempérance. Au prétexte qu’elle est sûrement autiste Asperger (je ne sais plus dans quel livre ou quelle interview c’est évoqué sans vraiment le dire… ou alors c’est dans la série ?), elle est hyper rationnelle, a peu d’empathie et se met en retrait assez vite lorsqu’elle voit de l’émotion chez un interlocuteur. Ses descriptions d’anthropologue sont déroutantes, mais très américaines, parce qu’elle y aborde les races de manière si décomplexée que s’en est effrayant.
Dans tous les cas, ça reste un thriller rare, désormais bien connu et bien installé dans le monde du polar. Car il y a peu de femmes qui s’y fraient un chemin, et encore moins les femmes qui mettent en avant un personnage principal féminin.
—-
Je lis Life is Good mais je ne suis pas sûre que je vais aimer. Au début cela commence avec un événement dramatique, la mise à mort d’un Noir pour un crime dont il n’était probablement pas du tout coupable. C’est le Texas, il y a bien des années. Et bien que l´esclavage soit aboli, comme vous le savez, la terrible histoire des Noirs des États-Unis d’Amérique va connaître un tournant terrifiant, la ségrégation. Je ne m’attends à pas grand chose. L’auteur dit qu’il s’en est toujours sorti avec le sourire et sans haine, moi j’ai déjà toute la haine de mon corps contre les racistes … donc je me mets toute seule en colère quoi… on verra bien. C’est peut-être un livre qui choisit de dédramatiser mais pourtant, le début laisse supposer que non… les Payot voyages, on sait à quoi s’attendre parfois (lève les yeux au ciel 🙄 donc je suis bien désolée si vous savez déjà que ce livre est pas terrible ….).
À bientôt. ✌🏻
Laisser un commentaire